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Activités autonomes

L’activité autonome nécessite la motricité libre chez l’enfant. Elle consiste à laisser l’enfant explorer par lui-même, sans intervention directe de l’adulte. Elle est tirée de la pédagogie « Loczy » qui nous vient du Dr Emmi Pikler, pédiatre.

En voici les valeurs:

« C’est à travers l’activité spontanée et autonome que les enfants peuvent accumuler les expériences qui favorisent un développement moteur harmonieux et posent les bases d’un bon développement intellectuel grâce à une expérimentation des situations. (…) Tous les enfants doivent donc être placés dès leur plus jeune âge dans des conditions telles qu’ils puissent découvrir le plaisir que peut leur apporter leur propre activité spontanée. (…) Pour que l’activité soit ainsi investie, il faut qu’encore et toujours elle naisse de l’enfant lui-même dans une sorte d’auto-induction sans cesse renforcée par le résultat obtenu. C’est pourquoi toute la vie des enfants est étudiée pour leur laisser une totale liberté de mouvements dans toutes les situations où ils se trouvent, tout en les protégeant des dangers. »[1]


Dans cette pédagogie, la qualité de l’environnement spatial et humain est fondamentale. L’environnement matériel favorisera le mouvement, la sensorialité, l’expérience du corps dans l’espace, l’exploration, la curiosité, la manipulation,…Du côté de l’adulte, on favorisera un regard positif et non jugeant, une qualité de présence et d’attention soutenante, une disponibilité émotionnelle.


En effet, le terme « autonomie » ne signifie pas « faire tout seul » : le petit enfant a besoin de l’adulte pour être autonome. Croire que l’enfant doit tendre à savoir tout faire « tout seul » est un leurre. Etre autonome cela sous-entend également être capable de demander et/ou accepter de l’aide lorsqu’on en a besoin, c’est connaître ses limites et ses possibilités, et en tenir compte. Le tout-petit a besoin d’être accompagné et aidé en cas de besoin, et cela dans les jeux également.


Les activités autonomes ne sont pas forcément antagonistes aux activités proposées occasionnellement par l’adulte. Le cadre, le fait de savoir qu’à tel moment une activité plus structurée dans le temps lui sera proposée, vont être des repères sécurisants qui lui permettront alors d’oser. A l’adulte de lui donner confiance dans ses capacités. Le tout est de permettre à l’enfant de s’approprier l’activité par lui-même.

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Cute Feet
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